Retrouvez les #mercredibd sélectionnés par l’équipe en avril 2023.
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Mon ami Pierrot / Bishop, Jim
Cléa se rêve danseuse plutôt qu’épouse du futur Comte de l’eau comme le souhaite sa famille. La rencontre avec Pierrot, un magicien, lui offre l’opportunité d’échapper à son avenir tout tracé. Mais l’amour fou ne dure pas… Cette trame d’apparence classique et les couleurs éclatantes des pages cachent une histoire plus sombre et complexe qu’on ne l’imagine. Du dessin à l’intrigue en passant par l’univers poétique, Jim Bishop maîtrise tous les aspects d’une œuvre dont on devine la dimension personnelle.

Soixante printemps en hiver / Chabbert, Ingrid & De Jongh, Aimée
Josy refuse de souffler les 60 bougies de son gâteau d’anniversaire. Sa valise est prête, elle a décidé de quitter routine et famille et de partir à la reconquête de sa liberté. Mais cette soif de nouveau départ n’est pas si facile à assumer.
On retrouve avec plaisir la patte d’Aimée De Jongh et sa peinture subtile d’un moment charnière de la vie d’une femme et d’une famille prises entre culpabilisation et tabou social.
Isabelle
Je suis toujours vivant / Saviano, Roberto ; Hanuka, Asaf
Cette collaboration entre Asaf Hanuka et Roberto Saviano est l’occasion pour l’illustrateur de K.O. à Tel Aviv de décrire la vie de l’auteur de Gomorra. Il est connu pour avoir décrit et dénoncé les milieux mafieux dans ses écrits et articles. Tous les pans de sa vie y sont évoqués et Hanuka n’a pas son pareil pour illustrer les états d’âme de l’écrivain. C’est surtout la description d’une vie d’homme traqué et placé sous protection judiciaire. Les interviews et les rendez-vous qui séquence le roman graphique sont des prétextes pour évoquer, de façon factuel ou métaphorique, les aléas d’une vie de reclus. Celle de Roberto Saviano. Le dessin de Hanuka est toujours aussi élégant et impactant. Il n’a pas son pareil pour rendre palpable l’existence d’un être qui, pour avoir voulu lutter contre la domination des puissants, a rendu sa vie intenable.
Les cavaliers de l’apocadispe vont bien / Libon
Quand on s’apprête à décoller du sol avec avion qu’on a construit soi-même avec un moteur à élastique, du scotch et du carton, il faut éventuellement s’attendre à quelques ecchymoses. Mais rien n’est vraiment grave quand on s’appelle les cavaliers de l’apocadispe.
Laurent